La Francia vota il passaggio da 3 a 11 vaccinazioni obbligatorie
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Chiara Falcioni
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La Francia vota il passaggio da 3 a 11 vaccinazioni obbligatorie
Publié le 28 Octobre 2017 dans "Le Monde"
http://mobile.lemonde.fr/sante/article/ ... tml?xtref=
L’Assemblée nationale vote le passage de trois à onze vaccins obligatoires
L’annonce du gouvernement en la matière, qui avait été faite en juillet, avait suscité la polémique et l’ire de ceux qui s’opposent au recours à ce type de traitement.
Temps de lecture : 1 min
L’Assemblée nationale a donné son aval en votant, vendredi 27 octobre, l’extension du nombre de vaccins obligatoires, de trois à onze, pour les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. La disposition a été adoptée en première lecture par 63 voix pour et 3 contre (dont deux élus de La République en marche (LRM). Neuf députés se sont abstenus, à la gauche de la gauche.
Ces onze vaccins seront indispensables à l’enfant pour qu’il soit admis en crèche ou à l’école, ainsi que le prévoit l’article du projet de budget de la Sécurité sociale, qui a été adopté en première lecture. Les parents récalcitrants ne seront toutefois pas sanctionnés pour défaut de vaccination.
Vifs débats
Aujourd’hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires en France : ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Huit autres, aujourd’hui seulement recommandés, deviendront donc obligatoires : coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.
Les débats ont parfois été vifs. La députée (LRM) de Seine-et-Marne Michèle Peyron a notamment déclaré : « Il y a trente ans, j’ai voulu attendre moi aussi, et j’ai perdu un enfant », non vacciné. Cette intervention, qui a suscité l’émotion sur tous les bancs, a été suivie par une suspension de séance, à la demande de la ministre de la santé, Agnès Buzyn.
Auparavant, Mme Buzyn avait défendu la vaccination, « médicament qui a sauvé le plus de vies au monde ». Or, depuis vingt ans, selon elle, « nous avons baissé la garde » et « oublié ce qu’étaient ces maladies », qui ressurgissent, telle la rougeole, qui a fait « une dizaine de morts ces quatre dernières années ».
L’obligation vaccinale est-elle contraire aux droits du patient ?
« Précipitation »
Outre la quasi totalité des élus de la majorité, la droite, les socialistes et les Constructifs ont approuvé l’extension de l’obligation vaccinale, certains insistant cependant sur la nécessité de l’accompagner par de la pédagogie.
Pour leur part, les députés communistes et les Insoumis, « défenseurs de la vaccination » en général, se sont interrogés notamment sur la « précipitation » du gouvernement à légiférer en la matière. Ils ont aussi prôné pour la mise en place d’un « pôle public de production des vaccins », à la place des laboratoires pharmaceutiques privés.
Vaccins obligatoires : faux certificats, photocopies truquées, les stratégies des réfractaires
L’annonce gouvernementale sur les vaccins obligatoires, qui avait été faite en juillet, avait suscité des critiques de militants anti-vaccins. Les parents récalcitrants encourent en théorie jusqu’à six mois de prison et 3 750 euros d’amende.
TRADUZIONE dell'articolo di "Le Monde" pubblicato il 28 ottobre 2017
L'Assemblea nazionale vota per passare da tre a undici vaccinazioni obbligatorie
L'annuncio del governo su questo argomento, reso in luglio, ha provocato la controversia e la rabbia di coloro che si oppongono all'uso di questo tipo di trattamento.
L'Assemblea Nazionale ha approvato con il voto, Venerdì 27 ottobre si estende il numero di vaccini obbligatori, 3-11, per i bambini nati dal 1 ° gennaio 2018. La disposizione è stata adottata in prima lettura con 63 voti favorevoli e 3 contro (tra cui due eletti dalla Repubblica en marche (LRM)). Nove deputati si sono astenuti a sinistra della sinistra.
Questi undici vaccini saranno essenziali per il bambino ad essere ammesso in asilo o scuola, come previsto dall'articolo del progetto di bilancio della previdenza sociale, adottato in prima lettura. I genitori inadempienti non saranno puniti per mancanza di vaccinazione.
Accesi dibattiti
Oggi in Francia sono obbligatori soltanto tre vaccini infantili: quelli contro la difterite, il tetano e la poliomielite (DTP). gli altri otto, consigliato solo oggi sarà quindi diventato obbligatorio: pertosse, morbillo, parotite, rosolia, epatite B, batteri Haemophilus influenzae, pneumococco, meningococco C
I dibattiti erano talvolta vivaci. Il deputato di Seine-et-Marne, Michele Peyron, ha dichiarato in particolare: "Trent'anni fa io ho voluto attendere anche io e ho perso un bambino", non vaccinato. Questo intervento, che ha causato l'emozione su tutte i banchi, è stato seguito da una sospensione di seduta, su richiesta del ministro della sanità, Agnès Buzyn.
In precedenza, la sig.ra Buzyn aveva sostenuto l'immunizzazione, "la medicina più salva del mondo al mondo". Ma per venti anni, ha detto, "abbiamo abbassato la guardia" e " dimenticato che cosa queste malattie", che riappariranno, come il morbillo, che contano "una decina di morti negli ultimi quattro anni."
L'obbligo di immunizzazione è contrario ai diritti del paziente?
Conclusioni
Oltre a quasi totalità i rappresentanti eletti della maggioranza, il diritto, i socialisti e le Constructifs hanno approvato l'estensione della vaccinazione obbligatoria, alcuni che insistono però sulla necessità di accompagnarla tramite la pedagogia.
Da parte loro, i deputati comunisti e Crossfire, "difensori della vaccinazione" in generale, interrogato tra cui la "corsa" del governo a legiferare in materia. Essi hanno anche sostenuto per l'istituzione di un "centro di produzione vaccino pubblico", anziché dei laboratori farmaceutici privati.
Vaccini obbligatori: falsi certificati, fotocopie falsificate, strategie refrattarie
L'annuncio del governo sui vaccini obbligatori, che è stato fatto nel mese di luglio, si era attirato le critiche di attivisti anti-vaccino. I genitori inadempienti incorrevano teoricamente fino a sei mesi di carcere e una multa di € 3.750.
http://mobile.lemonde.fr/sante/article/ ... tml?xtref=
L’Assemblée nationale vote le passage de trois à onze vaccins obligatoires
L’annonce du gouvernement en la matière, qui avait été faite en juillet, avait suscité la polémique et l’ire de ceux qui s’opposent au recours à ce type de traitement.
Temps de lecture : 1 min
L’Assemblée nationale a donné son aval en votant, vendredi 27 octobre, l’extension du nombre de vaccins obligatoires, de trois à onze, pour les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. La disposition a été adoptée en première lecture par 63 voix pour et 3 contre (dont deux élus de La République en marche (LRM). Neuf députés se sont abstenus, à la gauche de la gauche.
Ces onze vaccins seront indispensables à l’enfant pour qu’il soit admis en crèche ou à l’école, ainsi que le prévoit l’article du projet de budget de la Sécurité sociale, qui a été adopté en première lecture. Les parents récalcitrants ne seront toutefois pas sanctionnés pour défaut de vaccination.
Vifs débats
Aujourd’hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires en France : ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Huit autres, aujourd’hui seulement recommandés, deviendront donc obligatoires : coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.
Les débats ont parfois été vifs. La députée (LRM) de Seine-et-Marne Michèle Peyron a notamment déclaré : « Il y a trente ans, j’ai voulu attendre moi aussi, et j’ai perdu un enfant », non vacciné. Cette intervention, qui a suscité l’émotion sur tous les bancs, a été suivie par une suspension de séance, à la demande de la ministre de la santé, Agnès Buzyn.
Auparavant, Mme Buzyn avait défendu la vaccination, « médicament qui a sauvé le plus de vies au monde ». Or, depuis vingt ans, selon elle, « nous avons baissé la garde » et « oublié ce qu’étaient ces maladies », qui ressurgissent, telle la rougeole, qui a fait « une dizaine de morts ces quatre dernières années ».
L’obligation vaccinale est-elle contraire aux droits du patient ?
« Précipitation »
Outre la quasi totalité des élus de la majorité, la droite, les socialistes et les Constructifs ont approuvé l’extension de l’obligation vaccinale, certains insistant cependant sur la nécessité de l’accompagner par de la pédagogie.
Pour leur part, les députés communistes et les Insoumis, « défenseurs de la vaccination » en général, se sont interrogés notamment sur la « précipitation » du gouvernement à légiférer en la matière. Ils ont aussi prôné pour la mise en place d’un « pôle public de production des vaccins », à la place des laboratoires pharmaceutiques privés.
Vaccins obligatoires : faux certificats, photocopies truquées, les stratégies des réfractaires
L’annonce gouvernementale sur les vaccins obligatoires, qui avait été faite en juillet, avait suscité des critiques de militants anti-vaccins. Les parents récalcitrants encourent en théorie jusqu’à six mois de prison et 3 750 euros d’amende.
TRADUZIONE dell'articolo di "Le Monde" pubblicato il 28 ottobre 2017
L'Assemblea nazionale vota per passare da tre a undici vaccinazioni obbligatorie
L'annuncio del governo su questo argomento, reso in luglio, ha provocato la controversia e la rabbia di coloro che si oppongono all'uso di questo tipo di trattamento.
L'Assemblea Nazionale ha approvato con il voto, Venerdì 27 ottobre si estende il numero di vaccini obbligatori, 3-11, per i bambini nati dal 1 ° gennaio 2018. La disposizione è stata adottata in prima lettura con 63 voti favorevoli e 3 contro (tra cui due eletti dalla Repubblica en marche (LRM)). Nove deputati si sono astenuti a sinistra della sinistra.
Questi undici vaccini saranno essenziali per il bambino ad essere ammesso in asilo o scuola, come previsto dall'articolo del progetto di bilancio della previdenza sociale, adottato in prima lettura. I genitori inadempienti non saranno puniti per mancanza di vaccinazione.
Accesi dibattiti
Oggi in Francia sono obbligatori soltanto tre vaccini infantili: quelli contro la difterite, il tetano e la poliomielite (DTP). gli altri otto, consigliato solo oggi sarà quindi diventato obbligatorio: pertosse, morbillo, parotite, rosolia, epatite B, batteri Haemophilus influenzae, pneumococco, meningococco C
I dibattiti erano talvolta vivaci. Il deputato di Seine-et-Marne, Michele Peyron, ha dichiarato in particolare: "Trent'anni fa io ho voluto attendere anche io e ho perso un bambino", non vaccinato. Questo intervento, che ha causato l'emozione su tutte i banchi, è stato seguito da una sospensione di seduta, su richiesta del ministro della sanità, Agnès Buzyn.
In precedenza, la sig.ra Buzyn aveva sostenuto l'immunizzazione, "la medicina più salva del mondo al mondo". Ma per venti anni, ha detto, "abbiamo abbassato la guardia" e " dimenticato che cosa queste malattie", che riappariranno, come il morbillo, che contano "una decina di morti negli ultimi quattro anni."
L'obbligo di immunizzazione è contrario ai diritti del paziente?
Conclusioni
Oltre a quasi totalità i rappresentanti eletti della maggioranza, il diritto, i socialisti e le Constructifs hanno approvato l'estensione della vaccinazione obbligatoria, alcuni che insistono però sulla necessità di accompagnarla tramite la pedagogia.
Da parte loro, i deputati comunisti e Crossfire, "difensori della vaccinazione" in generale, interrogato tra cui la "corsa" del governo a legiferare in materia. Essi hanno anche sostenuto per l'istituzione di un "centro di produzione vaccino pubblico", anziché dei laboratori farmaceutici privati.
Vaccini obbligatori: falsi certificati, fotocopie falsificate, strategie refrattarie
L'annuncio del governo sui vaccini obbligatori, che è stato fatto nel mese di luglio, si era attirato le critiche di attivisti anti-vaccino. I genitori inadempienti incorrevano teoricamente fino a sei mesi di carcere e una multa di € 3.750.